• Les dindes sont à la noce, plumées évidées, en habits de fête légèrement vêtues.
    D'en haut veille la cochonnaille, prête à mater tout chapon qui moufterait. Sous la douceur sucrée des guirlandes de perles - humaniser la scène de ce théâtre froid- le boucher tranche les viandes. Ils vont se régaler.

    Et l'absent passe de profil, en caractéristique casquette d'indifférence.

    Des yeux pourtant ont vu.
    Du rétro en coin ils guettent, attendant l'heure tirée du rideau de fer, des dernières lumières. Le plan est pour ce soir.
    A tenter l'impossible puisque l'amour peut tout. La délivrer n'est plus qu'une raison d'être, pour mourir abattu sous le plomb, mais serrer une dernière fois son corps inerte et nu dans ses ailes, la réchauffer à en lui rendre vie.

    Les Furtifs, immobiles de l'instant, A.Fiore 2006


  • Commentaires

    1
    le canard sauvage
    Mardi 4 Avril 2006 à 22:26
    Et mon cul, c'est du poulet!
    En ces temps de grippe aviaire, vous n'avez pas honte de vous moquer de ces pauvres animaux!!!
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